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Assassinat de Samuel Paty : une jeune femme condamnée pour «association de malfaiteurs terroristes»

Une jeune femme a été condamnée à trois ans et demi de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir relayé le message de revendication du terroriste qui a assassiné Samuel Paty, selon France info. Elle était mineure au moment des faits.

Selon une information rapportée ce 15 octobre par France info et France Bleu, une jeune femme a été condamnée la veille à trois ans et demi de prison, dont 18 mois avec sursis, par le tribunal pour enfants de Paris pour «association de malfaiteurs terroristes» dans le cadre de l’attentat islamiste de Conflans-Sainte-Honorine(Yvelines) qui a coûté la vie au professeur Samuel Paty. 

La famille de Samuel Paty porte plainte, accusant l'administration de ne pas l'avoir protégé


La famille de Samuel Paty porte plainte, accusant l’administration de ne pas l’avoir protégé

Le professeur d’histoire-géographie âgé de 47 ans a été poignardé puis décapité, par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d’origine tchétchène, tué peu après par la police. L’homme âgé de 18 ans, radicalisé, lui reprochait d’avoir montré en classe des caricatures du prophète Mahomet. Dans un message audio en russe, il avait revendiqué son geste en se félicitant d’avoir «vengé le prophète».

Alors qu’elle avait 17 ans au moment de l’assassinat de Samuel Paty, l’accusée a relayé un message de revendication du terroriste. Elle a par ailleurs été en contact avec l’un des amis de l’auteur de l’attentat, lui-même mis en examen dans ce dossier. Elle est actuellement en détention et soumise à une obligation de soins, selon la même source.

Des recherches confirmant une radicalisation

France info explique par ailleurs que les enquêteurs ont retrouvé sur le téléphone de la jeune femme des images de combattants de Daesh, ainsi que des traces de recherches «sur les armes, le tir et les martyrs».

Au moment de sa mise en examen et de son placement sous contrôle judiciaire, «la jeune fille avait tenu des propos considérés comme ceux d’une personne radicalisée, et manifesté son envie de partir en Turquie ou en Tchétchénie», rapporte encore le média public. 

Pour rappel, la situation avait été jugée «apaisée» par le renseignement territorial, quatre jours avant l’issue tragique. Dans la semaine qui avait suivi,Le Parisien avait révélé que le bourreau de Samuel Paty entretenait depuis plusieurs mois des liens avec des combattants rebelles de la province d’Idleb, en Syrie.




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