Treize Palestiniens, dont cinq enfants, ont été tués le 19 octobre par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Nour Shams, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon un bilan en hausse publié ce 20 octobre par le ministère palestinien de la Santé. Tsahal, de son côté, indique avoir mené une opération antiterroriste.
Le ministère palestinien de la Santé rapporte ce 20 octobre que 13 personnes ont été tuées la veille dans le camp de réfugiés de Nour Shams, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Le 19 octobre, le ministère avait fait état de sept morts dans cette «attaque de l’occupation [Israël]», ajoutant avoir été informé de la présence «d’autres martyrs qui n’ont pas pu être transférés par ambulance vers l’hôpital». Cinq enfants figurent parmi ces 13 morts, a ajouté le ministère.
Israël revendique une opération antiterroriste
L’armée israélienne avait indiqué le 19 octobre avoir utilisé un drone ayant «tué un certain nombre de terroristes» à Nour Shams. Dans un communiqué, elle avait fait état d’«échanges de tirs et d’engins explosifs lancés vers les forces de sécurité» lors d’une opération «antiterroriste». Un policier israélien de l’unité des gardes-frontières a été tué «durant les combats avec des terroristes armés», a ajouté la police dans un communiqué.
Selon les chiffres de l’Autorité palestinienne, au moins 81 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par les forces israéliennes ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, date à laquelle le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza a lancé une attaque sanglante sur le sol israélien. A cela s’ajoutent des centaines d’arrestations à travers la Cisjordanie de membres présumés du Hamas.
Plus de 1 400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés, selon les chiffres de l’Etat hébreu. Selon l’armée israélienne, environ 1 500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées.
Dans la bande de Gaza, plus de 3 700 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l’armée israélienne, selon le dernier bilan des autorités locales.
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