France

Crise de l’énergie, pénuries : «On n’est pas un pays du tiers-monde», s’indigne Marine Le Pen

Pour sa rentrée politique, Marine Le Pen a critiqué les actions gouvernementales qui préparent les Français à d'éventuelles pénuries. A ce titre, elle a regretté l'absence d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale, comme elle le réclame.

Interviewée à Hénin-Beaumont par BFM TV à l’occasion de sa rentrée politique, Marine Le Pen appelle ce 11 septembre à «faire face aux conséquences des décisions politiques d’Emmanuel Macron qui aujourd’hui frappent de plein fouet les Français».

L’ancienne candidate du Rassemblement national à la présidentielle alerte sur les possibles pénuries, rationnements et coupures d’électricité. «On n’est quand même pas un pays du tiers-monde et pourtant ces mots deviennent […] réguliers, quotidiens», déclare-t-elle, ajoutant qu’«on cherche à habituer les Français à cela». «Or, ce n’est pas une fatalité», étaye-t-elle, martelant la responsabilité «des mauvaises décisions» d’Emmanuel Macron et du gouvernement. 

Marine Le Pen explique avoir réclamé l’organisation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour évoquer «notamment» les problèmes liés à l’énergie. Une demande qui a été refusée. Elle regrette de fait que les députés doivent patienter jusqu’à «début octobre», ce qu’elle qualifie de «chômage technique». 

«Il y a des décisions urgentes à prendre», souligne-t-elle par ailleurs, et celles-ci ne concerneraient pas uniquement le pouvoir d’achat et l’énergie, mais aussi, selon elle, l’insécurité qui «a continué à flamber pendant tout l’été». En parallèle, elle dénonce la création de «structures, trucs» par l’exécutif – référence au Conseil national de la refondation – qui ont «vocation à contourner l’Assemblée nationale».

Après le Premier ministre Elisabeth Borne, Emmanuel Macron avait agité le 5 septembre, devant la presse, la menace des rationnements cet hiver, demandant aux Français d’«être au rendez-vous de la sobriété» en réalisant 10% d’économies énergétiques. Le président a préconisé de changer les comportements comme celui de «mettre la climatisation un peu moins fort» ou encore «le chauffage un peu moins fort que d’habitude» lorsqu’il fera froid, citant précisément la température de 19 degrés.




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