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Des référendums d’adhésion à la Russie organisés dans le Donbass et deux autres régions (EN CONTINU)

Les Républiques de Donetsk et Lougansk, reconnues par Moscou, ainsi que les zones sous contrôle russe des régions de Kherson et Zaporojié, organisent un référendum sur une adhésion à la Russie. Les Occidentaux dénoncent des scrutins illégitimes.


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  • vendredi 23 septembre

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Comme annoncé le 20 septembre par l’agence de presse russe RIA, un référendum portant sur une adhésion à la Russie est organisé du 23 au 27 septembre dans les Républiques populaires de Lougansk (RPL, environ 2 millions d’habitants) et de Donetsk (RPD, environ 4 millions d’habitants). Ces deux territoires avaient déclaré leur indépendance vis-à-vis de l’Ukraine en 2014, dans la foulée du coup d’Etat de Maïdan, et ont depuis subi un conflit armé avec Kiev. La RPL et la RPD ont été reconnues jusqu’ici par la Russie, la Syrie et la Corée du Nord.

Les autorités russes des régions de Kherson (environ 1 million d’habitants) et de Zaporojié (environ 1,5 million d’habitants) organisent elles aussi un référendum sur l’intégration de ces territoires à la Fédération de Russie, à partir de ce 23 septembre. L’armée russe a pris le contrôle d’une partie de ces régions, situées en Ukraine, dans le cadre de son «opération militaire spéciale».

Pour rappel, la Russie a lancé son offensive le 24 février dernier avec pour objectif, notamment, de porter secours aux populations du Donbass, qu’elle considérait menacées de «génocide» de la part de Kiev.

Des référendums «fictifs», dénoncent les Occidentaux

De nombreuses autorités occidentales ont décrié la volonté des autorités des Républiques du Donbass – qu’elles ne reconnaissent pas – d’organiser des référendums jugés fictifs et illégitimes. «Les Etats-Unis ne reconnaîtront jamais les prétentions de la Russie sur des parties prétendument annexées de l’Ukraine», avait ainsi déclaré dès le 20 septembre le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan. Il avait également dénoncé des «simulacres de référendums» organisés «hâtivement», selon lui, par la Russie.

Similairement, le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé que «ces référendums fictifs [n’étaient] pas acceptables» et le président français Emmanuel Macron a fustigé devant l’Assemblée générale des Nations unies «un retour à l’âge des impérialismes et des colonies» et des scrutins constituant une «parodie».

Dans ce contexte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié ««tous les amis et partenaires de l’Ukraine pour leur condamnation massive et ferme des intentions de la Russie d’organiser d’énièmes pseudo-référendums» – une référence au rattachement de la Crimée à la Russie en 2014, à l’issue d’un référendum non reconnu par les Occidentaux.




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