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Deuxième jour après la trêve : la bande de Gaza intensément bombardée par Tsahal

L'armée israélienne bombarde le 2 décembre la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence.

Explosions nocturnes à Gaza alors que l’offensive des FDI se poursuit

L’armée israélienne bombarde ce 2 décembre la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l’expiration d’une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d’otages et l’acheminement d’une aide d’urgence.

«Nous frappons actuellement des cibles militaires du Hamas à travers l’ensemble de la bande de Gaza», a déclaré tôt le 2 décembre Jonathan Conricus, un porte-parole de l’armée israélienne, qui a indiqué avoir frappé « plus de 400 cibles » depuis la veille dans le petit territoire, illuminé dans la nuit par les fusées éclairantes tirées par l’armée israélienne.

Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve, qui a permis la libération d’une centaine d’otages en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l’accélération de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

240 morts à Gaza selon le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir dans ce territoire palestinien assiégé, a fait état de plus de 240 morts et 650 blessés dans les frappes israéliennes depuis la fin de la trêve le 1er décembre au matin.

Le Hamas a dit avoir «proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées» parmi les otages, ainsi que la remise à Israël des corps de captifs «morts dans les bombardements israéliens».

L’armée israélienne a d’ailleurs confirmé tard le 1er décembre la mort de cinq otages dans la bande de Gaza, en donnant leurs noms, ajoutant avoir «informé les familles de leur décès».

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a, lui, accusé le mouvement islamiste d’avoir «violé l’accord» et «tiré des roquettes» vers Israël. Et son gouvernement a promis au Hamas «la pire des raclées».

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dit «regretter profondément » la reprise des affrontements à Gaza qui ne «fait que montrer combien il est important d’avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire».

A la frontière libanaise, les tirs ont aussi repris

A la frontière nord d’Israël, les échanges de tirs ont repris entre l’armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah, un allié du Hamas. 

Le Hezbollah, qui a revendiqué des attaques contre Israël, a déploré la mort de deux de ses membres dans des bombardements israéliens dans le sud du Liban, où un civil a également été tué. 

Israël a mené des frappes aériennes samedi près de la capitale syrienne Damas, a indiqué le ministère syrien de la Défense. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’avait pas commenté ces frappes. 

Selon l’agence palestinienne Wafa, les forces israéliennes ont mené des opérations nocturnes dans différents secteurs de la Cisjordanie occupée, où le Hamas compte aussi des soutiens.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait 1 200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.

En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien et lancé le 27 octobre une offensive terrestre. D’après le gouvernement du Hamas, plus de 15 000 personnes, dont plus de 6 150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.

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