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Donald Trump estime que la «plus grande menace» des Etats-Unis est intérieure

Ni la Russie, ni la Chine: pour l'ancien président américain, candidat en 2024, la plus grande menace à laquelle les Etats-Unis sont confrontées réside dans son personnel politique, nommant la démocrate Nancy Pelosi ou le républicain Mitch McConnell.

L’ancien président américain Donald Trump a donné un grand meeting de campagne dans la ville de Waco au Texas, le 26 mars. Pendant son discours, il a tancé les hauts cadres des deux partis de gouvernement aux Etats-Unis, les qualifiant de «plus grande menace» pour le pays. Isolé, l’extrait a rencontré un grand échos sur internet. 

«On m’a demandé l’autre jour […] “Quel est notre plus grande menace ? C’est la Chine, sûr ? C’est la Russie ?”. J’ai dit “Non, notre plus grande menace sont les politiques de haut niveau qui gouvernent les Etats-Unis : Mitch McConnell, Nancy Pelosi, [Chuck] Schumer, [Joe] Biden, le département de la Justice», a-t-il déclaré sous les applaudissements. 

«C’est ce qui empoisonne notre pays. Je peux faire des choses avec la Chine, j’ai fait le plus grand accord de commerce de l’Histoire avec la Chine», a-t-il encore déclaré.

La campagne de Donald Trump pour l’investiture républicaine est clairement orientée contre les élites des partis au pouvoir. Dans un précédent discours à un rassemblement conservateur, il a déclaré qu’il oblitérerai «l’Etat profond» et s’est présenté comme l’alternative aux démocrates «bellicistes» et aux «fanatiques et imbéciles» de son propre partis. «Nous avions un Parti républicain dirigé par des monstres, des néoconservateurs, des mondialistes, des partisans fanatiques de l’ouverture des frontières et des imbéciles», avait-il fustigé en nommant plusieurs historiques des républicains. 

Mais un nouvel écueil est placé sur sa route, il a annoncé la semaine précédente qu’il risquait une arrestation imminente dans une affaire de paiement d’une actrice X avant sa victoire en 2016. La justice cherche à déterminer si Donald Trump s’est rendu coupable de fausses déclarations, d’une infraction, ou de manquement aux lois sur le financement électoral – un délit pénal – en ayant versé de l’argent à l’actrice pour acheter son silence. Sur l’affaire, Donald Trump a déclaré à se partisans qu’il s’agissait de «quelque chose qui n’est ni un crime, ni un délit, ni une liaison» et a dénoncé une «chasse aux sorcières». 

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