Lors d'une réunion à Johannesburg réunissant une dizaine de nations africaines, la société russe Gazprom a fait savoir qu'elle était prête à un partage d'expérience et de technologies afin d'aider le continent à dépasser ses défis énergétiques.
Le fleuron de l’énergie russe se dit ouvert à des partenariats renforcés avec des nations africaines. Gazprom envisage même un partage de l’expérience et des technologies pour résoudre certains problèmes d’approvisionnement du continent africain.
«Une utilisation plus large du gaz naturel aidera l’Afrique à résoudre un certain nombre de problèmes, économiques, sociaux et environnementaux. Nous sommes convaincus qu’il est essentiel pour l’Afrique de découvrir tous les avantages apportés par ce type de carburant», a déclaré Gazprom lors d’une table ronde internationale intitulée «Les avantages du gaz naturel pour la population et l’économie», le 22 juin à Johannesburg.
La décarbonisation de l’Afrique du Sud passera-t-elle par Gazprom ?
Gazprom estime de surcroît qu’une coopération pourrait être bénéfique aux pays africains, pouvant «faciliter le développement économique», a ajouté le chef du département économique extérieur de l’entreprise, Dmitri Khandoga. A ce titre, l’ambassadeur russe en Afrique du Sud, Ilya Rogachev, pense que Gazprom pourrait aider Pretoria dans sa volonté de décarboner son économie par le biais du gaz.
Etant donné la croissance démographique de l’Afrique, les demandes énergétiques vont croître et être multipliées par 2,5 d’ici 2050, selon l’entreprise russe. Ainsi, une augmentation de la production de gaz naturel pourrait être une solution d’avenir pour le continent africain.
L’événement a rassemblé des représentants des milieux des affaires, des régulateurs ainsi que des experts d’une dizaine de pays africains, dont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, l’Egypte, le Ghana, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria et la Tanzanie.
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