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Les bases américaines en Irak et en Syrie ciblées par des drones

Simultanément, les bases américaines d'Erbil, d'Aïn el-Assad en Irak et celle d'Al-Tanf en Syrie ont été ciblées par des drones des milices pro-iraniennes dans la matinée du 6 novembre. En soutien à l'Etat hébreu, la force aéronavale Dwight D. Eisenhower (IKECSG) est arrivée en mer Rouge.

Trois bases américaines, celles d’Erbil au Kurdistan, d’Aïn el-Assad à l’ouest de Bagdad et d’Al-Tanf en territoire syrien à la frontière irakienne, ont été frappées par des drones de la Résistance islamique à l’aube du 6 novembre, selon le média libanais Al-Mayadeen, citant ses propres sources et par Kurdistan 24 citant une source «au sein de la coalition». L’information a été confirmée par le Washington Institute, citant le média arabophone Sabereen News. 

Le site militaire américain de Tal Baidar à Hassaké dans le nord-est de la Syrie a également été pris pour cible par des missiles le 5 novembre, toujours selon Al-Mayadeen. 

Lors d’un point presse organisé avant son envol pour la Turquie, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré le 5 novembre avoir «clairement dit» au Premier ministre irakien «que les attaques ou les menaces venant de milices alignées avec l’Iran étaient totalement inacceptables». «Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour protéger les nôtres», a-t-il martelé.

Le 3 novembre, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a quant à lui salué «les forces irakiennes et yéménites» ayant rejoint la lutte.

Du fait du soutien affiché par Washington à l’Etat hébreu, les bases américaines sont prises pour cible régulièrement. Ce fut notamment le cas le 19 octobre de la base d’Al-Tanf en Syrie, à la frontière irako-jordanienne, ainsi que du champ pétrolier de Conoco à l’est de l’Euphrate. Le même jour, selon Reuters, des tirs de roquettes et de drones auraient ciblé la base aérienne d’Ain al-Asad ainsi qu’un centre militaire américain non loin de l’aéroport de Bagdad.

Washington a ciblé les Gardiens de la révolution en Syrie

Face aux nombreux tirs de roquettes, Lloyd Austin, le ministre américain de la Défense, avait annoncé le 26 octobre dans un communiqué que Washington avait frappé les Gardiens de la révolution en Syrie. «Les forces militaires américaines ont mené des frappes d’autodéfense contre deux installations dans l’est de la Syrie utilisées par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien et des groupes affiliés», précisait le communiqué. Deux frappes qui «sont séparées et distinctes du conflit en cours entre Israël et le Hamas, et ne constituent pas un changement dans notre approche» concernant cette guerre, a déclaré Lloyd Austin.

Washington a envoyé du renfort au Proche-Orient pour soutenir son allié israélien et dissuader l’Iran et ses alliés d’ouvrir un autre front. En effet, l’USS Gerald R. Ford (CVN-78) et ses escortes opèrent en Méditerranée orientale depuis le début du conflit à Gaza et la force aéronavale Dwight D. Eisenhower (IKECSG) est arrivée en mer Rouge le 5 novembre.

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