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Loire : des syndicalistes de la CGT affirment avoir pris le contrôle d’une infrastructure gazière

Des syndicalistes de la CGT ont mené une action visant un poste de régulation de la pression du gaz, sans impact pour la clientèle, en soutien à des anciens salariés de RTE qui font face à des procédures judiciaires.

Des agents des Industries électriques et gazières (IEG) ont annoncé avoir pris le contrôle le 28 février d’un poste de régulation de la pression du gaz à Saint-Chamond (Loire), en soutien à quatre ex-salariés de RTE (Réseau de transport d’électricité) poursuivis devant la justice.

Militant de Sud-Rail (image d'illustration).

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Conduit par la CGT, un collectif syndical régional de quelque «150 agents des IEG participent depuis 10 heures» à cette prise de contrôle du poste de détente du gaz, une action qui est «la seule de ce type à être organisée aujourd’hui en France sur un site GRTgaz», a déclaré un porte-parole à l’AFP. Cette action est également «identique à celle réalisée en juin dernier par quatre agents de RTE licenciés depuis et poursuivis aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris», a-t-il souligné.

Selon les explications d’un représentant syndical CGT, «le système de télésurveillance permettant de connaître à distance la pression a été plongé dans le noir, mais nous n’avons pas modifié la pression. L’alimentation des clients n’est donc pas perturbée et nous sommes attentifs à la sécurité».

Contactée par l’AFP, la responsable du Pôle exploitation Atlantique Méditerranée chez GRTgaz a confirmé avoir «connaissance de l’action menée sur le site de Saint-Chamond, qui est sans impact» pour les clients de la société. Elle n’a pas donné de précisions sur le contenu de l’action.

Accusation d’actions illégales pendant une grève

Quatre ex-agents du gestionnaire des lignes à haute tension RTE comparaissent devant la justice, soupçonnés d’interventions frauduleuses sur le réseau électrique l’été dernier en plein conflit sur les salaires.

La direction, qui avait déposé une plainte contre X, leur reproche d’avoir provoqué à distance et dans le cadre du conflit social une «perte de la téléconduite» de postes électriques sur le réseau. Cette action «symbolique» est parfois utilisée pendant les mouvements de grève pour mettre la pression.

Outre le soutien à leurs collègues licenciés, les manifestants veulent aussi exprimer à travers cette opération leur «opposition à la suppression des régimes spéciaux dans le cadre du projet de réforme des retraites».

Selon la CGT, «une vingtaine» de rassemblements de soutien était prévu ce 28 février dans toute la France.

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