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L’Ossétie du Sud va organiser un référendum sur son intégration à la Russie en juillet

Le dirigeant de l'Ossétie du Sud, Anatoly Bibilov, a signé un décret prévoyant la tenue d'un référendum le 17 juillet prochain sur l'intégration de ce territoire à la Fédération de Russie. La Géorgie s'oppose vigoureusement à un tel projet.

Le 17 juillet sera organisé en Ossétie du Sud un référendum sur le rattachement de ce territoire du Caucase (dont l’indépendance vis-à-vis de la Géorgie n’est pas reconnue par cette dernière) à la Russie : c’est ce que prévoit un décret signé ce 13 mai par  le président d’Ossétie du Sud, Anatoly Bibilov.

Il y a dix ans, la Géorgie provoquait la guerre en attaquant l'Ossétie du Sud


Il y a dix ans, la Géorgie provoquait la guerre en attaquant l’Ossétie du Sud

«Ce n’est pas seulement un partenariat ou une amitié. C’est plutôt une relation de confiance entre deux frères, où le frère aîné comprendra et soutiendra toujours avec des mots et des actes, et le frère cadet honorera et aidera l’aîné. En même temps, en se rendant pleinement compte de l’autosuffisance et de l’égalité des droits de chacun. Il est temps de s’unir», a fait valoir le dirigeant.

Pour rappel, la République d’Ossétie du Sud est née d’une sécession de la Géorgie en 1992 mais son indépendance n’est à ce jour reconnue ni par la Géorgie ni par l’ONU. La Russie a en revanche reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud ainsi que celle d’un autre territoire, l’Abkhazie, à l’issue d’un conflit éclair entre Tbilissi et Moscou en 2008. Des forces russes stationnent sur place depuis.

Quelques autres pays ont reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud, parmi lesquels la Syrie et le Venezuela. 

Un projet «inacceptable» pour la Géorgie

Le projet de référendum sur un rattachement de l’Ossétie du Sud avait été évoqué dès le 30 mars dernier par Anatoly Bibilov. Les autorités géorgiennes avaient alors exprimé leur vive opposition. «Il est inacceptable de parler de référendum alors que ce territoire est occupé par la Russie», avait ainsi déclaré le 31 mars le chef de la diplomatie géorgienne, David Zalkaliani. 

Moscou, de son côté, avait fait montre de retenue. Interrogé sur le sujet fin mars, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait notamment déclaré : «Je ne peux exprimer aucune position. Nous n’avons pris aucune mesure juridique ou autre à cet égard. En même temps, dans ce cas précis, il s’agit de l’opinion du peuple d’Ossétie du Sud qu’il exprime. Nous le respectons.»




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