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Meurtre de Mathis, le profil du suspect afghan provoque un tollé à droite

Un jeune garçon de 15 ans a été poignardé à mort par un jeune migrant afghan samedi 27 avril. Hasard du calendrier, le Premier ministre avait prévu de recevoir les chefs de parti sur le sujet de la violence des jeunes ce 29 avril.

Police scientifique, le 3 février à la gare de Lyon (image d'illustration).

Attaque à la gare de Lyon : le suspect malien inculpé pour tentatives d’assassinat

«Nous avons un paradoxe en France. Depuis des décennies, nous voyons les crimes liés à l’immigration augmenter et dans le même temps nous n’avons jamais eu un tel record en matière migratoire»: sur le plateau de CNews ce 29 avril, l’avocat Pierre Gentillet n’a pas caché son agacement, au lendemain de l’assassinat d’un jeune français âgé de 15 ans par un migrant afghan. Les faits se sont déroulés en pleine rue à Châteauroux dans le Berry. L’assaillant, également âgé de 15 ans avait déjà été mis en examen le 22 avril dans une autre affaire pour «vol aggravé avec violence».

La mère de l’assaillant, en situation régulière, a également été placée en garde à vue lundi matin selon le communiqué du procureur de la république. Celui-ci précise que «des témoignages permettraient de suspecter que la mère du mineur ait pu être impliquée dans les faits de violences survenues le 27 avril».

Des réactions politiques à géométrie variable

Si aucun membre du gouvernement n’a tenu à réagir sur cette affaire sur les réseaux sociaux, les oppositions de droite sont, elles, revenues sur le drame.

Le président des Républicains Éric Ciotti a ainsi rappelé les antécédents du suspect et suggéré sans détour : « Pour lui, aucune tolérance, c’est la prison et l’avion ! ». L’ancien candidat à la présidentielle Éric Zemmour a de son côté dénoncé ce qu’il nomme un « francocide ».

Le président du Rassemblement National Jordan Bardella a de son côté dénoncé « un nouveau drame lié à notre politique migratoire » et témoigné de sa « peine immense pour sa famille, et une colère immense pour nos dirigeants ».

Du côté de la Nupes, aucun élu de l’union de la gauche à l’Assemblée nationale n’a évoqué cette affaire.

En revanche la figure écologiste Sandrine Rousseau est revenue en boucle sur les réseaux sociaux, apparaissant dans une vidéo datant de 2021 dans laquelle elle défendait l’idée d’accueillir plus de migrants afghans en France. Un journaliste de Boulevard Voltaire a ainsi partagé cet extrait dans lequel la députée de Paris affirme : « il faut les accueillir en France […] on peut gérer ça, c’est notre identité ».

A gauche, seule l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal s’est exprimée réclamant une sanction «immédiate» et en affirmant «En se remettant du côté des victimes, c’est le risque de récidive en plus grave qu’il faut traquer».

La violence des jeunes à l’agenda gouvernemental

Deux jours après le drame, lundi 29 avril, le Premier ministre Gabriel Attal reçoit les chefs de partis dans le cadre d’une concertation de huit semaines qui devra rendre ses conclusions pour endiguer la violence des mineurs. Une rencontre annoncée moins de dix jours avant le meurtre de Mathis lors d’un déplacement du chef du gouvernement dans l’Essonne, à Viry-Châtillon où un jeune de 15 ans avait été battu à mort à la sortie de son collège le jeudi 4 avril. Le même jour dans l’Hérault, une jeune fille de 14 ans avait, elle, été lynchée publiquement après avoir été harcelée sur internet.  

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