L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands pays producteurs d'or noir, ont décidé de réduire une nouvelle fois leur production jusqu'à fin 2023. Riyad opère une coupe d'un million de barils par jour et Moscou de 300 000.
L’Arabie saoudite et la Russie ont une nouvelle fois décidé de fermer un peu plus le robinet d’or noir. Deux des trois plus grands producteurs mondiaux ont ainsi annoncé ce 5 septembre des coupes, jusqu’à la fin de l’année, dans leur offre.
Riyad, membre de l’Opep (organisation des pays exportateurs de pétrole), va continuer de réduire sa production d’un million de barils par jour (bpj) pour «trois mois supplémentaires», d’octobre à décembre 2023, a annoncé le ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué. Ainsi, les autorités saoudiennes souhaitent maintenir le cap de soutenir les cours du baril.
«La production du royaume pour les mois d’octobre, de novembre et décembre sera d’environ neuf millions de bpj», a précisé le ministère, suivant une politique de coupes appliquée depuis juillet.
Une offre russo-saoudienne qui pourrait baisser davantage
De son côté, Alexander Novak, ministre russe de l’Energie, a indiqué que la Russie prolongerait «la réduction volontaire supplémentaire de ses livraisons de pétrole aux marchés mondiaux de 300 000 barils par jour jusqu’à la fin du mois de décembre 2023». Il précise de surcroît que chaque mois la décision pourra être réétudiée en fonction de la situation des marchés mondiaux pour savoir s’il faut réduire davantage la production ou l’augmenter.
Alexander Novak insiste sur le fait que cette énième baisse «vise à renforcer les mesures de précaution prises par les pays de l’Opep+ pour maintenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers».
En juillet dernier, Moscou et Riyad avaient déjà annoncé une nouvelle baisse de leur production, qui suivait déjà celle du mois de juin.
L’Arabie saoudite et la Russie optent pour une nouvelle réduction de leur production de pétrole