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«Non je ne songe pas à démissionner» : Oudéa-Castera reste en place après les manifestations d’enseignants

Interrogée sur son avenir au gouvernement, la ministre de l’Éducation Amélie Oudéa-Castera a confirmé ce 2 février qu’elle ne comptait pas démissionner au lendemain d’une mobilisation d’ampleur des enseignants.

Manifestation à Paris sur les salaires et les conditions de travail, le 1er février 2024, à l'appel des syndicats d'enseignants.

France : en grève, les enseignants lancent «un avertissement» à leur ministre

«On a une feuille de route extrêmement claire» : le ministre des Sports et de l’Éducation Amélie Oudéa-Castera fait la sourde oreille et ne «songe pas à démissionner», comme elle l’a affirmé ce 2 février sur TF1 après une journée de mobilisation dans l’Éducation nationale qui a vu la veille plus de 20% des enseignants faire grève.

Affirmant vouloir «travailler à nouveau avec l’ensemble des organisations syndicales» , la ministre s’est montrée déterminée. «Je suis dans l’action au service de l’Éducation nationale pour faire réussir tous les élèves de ce pays», a-t-elle déclaré, tout en reconnaissant «un début pas bon» à la tête du ministère.

Son intervention a été largement moquée sur les réseaux sociaux par des anonymes, mais aussi par des élus, à l’image du député de la Somme François Ruffin, qui relève l’étonnant échange entre la ministre et le journaliste au cours duquel Amélie Oudéa-Castera ne parvient pas à admettre qu’elle ne pourra pas être en même temps à la rentrée scolaire le 2 septembre 2024 et aux Jeux paralympiques.

Scandales à répétition

Nommée seulement le 11 janvier, Amélie Oudéa-Castera n’en finit pas de défrayer la chronique avec des scandales à répétition. Prise en grippe par Mediapart, elle voit de nouvelles affaires sortir régulièrement ces dernières semaines.

La dernière en date, le 1er janvier dernier, concernait le fait qu’elle ait «fait la promotion d’une école privée hors contrat» alors qu’elle était ministre des Sports, soutenant sa demande de passer sous contrat avec l’État «contre l’avis des services de l’Éducation nationale».

Le 30 janvier, Amélie Oudéa-Castéra avait également suscité de vives critiques. Dans des propos rapportés par BFMTV en marge de la cérémonie des vœux du Comité olympique français, elle avait ainsi déclaré : «Même au sein du Parlement on voudrait faire de moi le symbole d’une caste privilégiée à combattre, à abattre.»

La ministre Amélie Oudéa-Castera accusée de «mensonges», les oppositions réclament déjà sa démission

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