Des échanges de tirs à la frontière libanaise le 15 octobre ont fait un mort et plusieurs blessés côté israélien où la zone frontalière a été fermée aux civils.
Le Hezbollah libanais a revendiqué le 15 octobre la frappe meurtrière sur Shtula, dans le nord d’Israël, qui a indiqué avoir riposté en visant des positions du mouvement chiite sur le territoire libanais. Ces échanges s’inscrivent dans un contexte de tension grandissante à la frontière entre les deux pays, où se multiplient les accrochages depuis le début de la guerre meurtrière entre Israël et le Hamas palestinien.
L’armée israélienne a annoncé dans la foulée fermer l’accès de la zone frontalière avec le Liban aux civils. «Une zone de quatre kilomètres à partir de la frontière nord avec le Liban a été fermée», a indiqué l’armée dans un communiqué.
«Nous avons un civil tué et plusieurs personnes blessées dans l’attaque. L’armée a riposté en ouvrant le feu et a détruit des positions du Hezbollah et la source des tirs», a déclaré Daniel Hagari, un porte-parole de l’armée israélienne.
Le Hezbollah de son côté a indiqué avoir «visé avec des missiles guidés une cible militaire de l’ennemi sioniste dans la zone de Shtula», et affirmé agir en représailles aux «agressions israéliennes». L’agence de presse libanaise NNA a fait état de tirs d’artillerie «en provenance de positions ennemies israéliennes» ayant touché les périphéries de plusieurs villages dans le sud du Liban dont Aïta ach-Chaab, Rmeich et Ramia.
Les affrontements à la frontière entre Israël et le Liban s’intensifient depuis le début de l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre.
Ils ont fait une dizaine de morts côté libanais, en majorité des combattants du Hezbollah. Un journaliste de Reuters a également été tué le 13 octobre et deux civils libanais le 14 octobre. Au moins deux personnes ont péri côté israélien.
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