Le candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel a appelé au «calme» et à «l'apaisement» pour les trois dernières semaines de la campagne, après qu'un quatrième local du parti «en cinq jours» a été pris pour cible.
Une inscription «PCF Traître !» a été taguée en rouge sur la façade du local du XIIIe arrondissement de Paris, selon une photo tweetée le 18 mars par le conseiller de Paris Parti communiste français (PCF), Jean-Noël Aqua.
«C’est le quatrième local de campagne qui se fait vandaliser en l’espace de cinq jours», a souligné le candidat PCF pour la présidentielle, Fabien Roussel dans une vidéo diffusée sur Twitter le même jour. «Ce n’est pas de cette manière-là qu’on doit faire de la politique», a-t-il ajouté.
C’est la 4eme attaque d’un local de campagne en 5 jours.
A 4 semaines de l’élection…
Ma réaction et mon interpellation aux candidates et candidats à la présidentielle, attachés aux valeurs démocratiques et républicaines. pic.twitter.com/ToVbA7AODB
— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) March 18, 2022
«J’ai bien compris que ma candidature en dérangeait quelques-uns», a-t-il poursuivi, sans préciser à qui il faisait référence, «mais la campagne on doit la mener sur le terrain politique, sur le débat des idées», a-t-il insisté.
«Alors j’appelle l’ensemble des candidats républicains à bien vouloir dénoncer ces actes de vandalisme et faire en sorte que ces trois dernières semaines puissent se dérouler dans le calme et l’apaisement», a conclu Fabien Roussel.
Le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, a réagi sur Twitter : «Ces attaques sont insupportables et inacceptables. Solidarité avec les militants du PCF.»
Son homologue auprès de Fabien Roussel, Ian Brossat, par ailleurs adjoint à la mairie socialiste de Paris, a insisté dans un tweet : «Rennes, Aubervilliers, Paris XIIe et maintenant Paris XIIIe. Que ces abrutis se fassent une raison : Fabien Roussel continuera à défendre une gauche populaire et républicaine, sans se laisser intimider par qui que ce soit.»
Jean-Noël Aqua a de son côté dénoncé sur Twitter des «pratiques fascisantes» de la part des auteurs de ces actes.
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