Le président russe s'est entretenu au téléphone avec le monarque bahreïni. Les deux hommes ont insisté sur l'importance de la stabilité et de la sécurité régionale. Manama est toujours resté neutre dans le conflit en Ukraine.
A l’initiative du gouvernement bahreïni, le président russe Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique avec le roi Hamad bin Isa al-Khalifa, relate ce 28 juin le site de la présidence russe. Les deux chefs d’Etat ont notamment discuté du renforcement des relations bilatérales.
Les deux dirigeants ont également discuté des efforts pour parvenir à une paix durable «qui garantirait les intérêts et la sécurité nationale de tous les pays», selon le communiqué du Kremlin. Moscou et Manama ont par ailleurs rappelé l’importance de respecter les décisions des réunions Opep+.
A l’occasion de cet appel, Vladimir Poutine en a profité pour féliciter le roi de Bahreïn et son peuple pour la fête de l’Aïd el Kébir. Également appelée l’Aïd-el-Adha, qui signifie «fête du sacrifice», elle commémore l’acte de soumission du prophète Abraham envers Dieu à travers le sacrifice rituel d’un mouton.
Bahreïn souhaite rejoindre les BRICS
Bahreïn avait également appelé à la retenue et au retour au calme après la rébellion avortée des forces de Wagner le 24 juin. «Le royaume a souligné l’importance de préserver la stabilité dans la Fédération de Russie sous la direction du président Vladimir Poutine, et d’appliquer les lois adoptées en Russie de manière à préserver la sécurité et la stabilité pour le peuple russe ami», avait publié le ministère.
Le pays du Golfe a pris ses distances avec le conflit ukrainien et est resté neutre, sans adopter la moindre sanction à l’égard de la Russie. Signe de leurs bonnes relations, Moscou et Manama envisagent l’exemption de visas pour les citoyens des deux pays respectifs.
Bahreïn a également exprimé son intérêt à rejoindre les BRICS. Ce groupe de pays qui rassemble 40% de la population mondiale, et dont fait partie la Russie, plaide notamment pour la refonte des organisations internationales, comme le Conseil de sécurité de l’ONU et les organisations financières de Bretton Woods (FMI, Banque mondiale).
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