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«Qui a dit que nous n’attaquions pas l’Iran ?», se défend Netanyahou

Au cours d'une conférence de presse, Benjamin Netanyahou a précisé que l'armée israélienne attaquait également l'Iran. Le Premier ministre israélien affirme que Téhéran est à la tête d'une alliance regroupant le Hezbollah, le Hamas et les Houthis.

Bâtiment endommagé au Kurdistan irakien à la suite des frappes des Gardiens de la Révolution iraniens le 16 janvier.

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Benjamin Netanyahou s’en est pris ouvertement à l’Iran, allié du Hamas et du Hezbollah. Au cours d’un point presse à Tel-Aviv le 18 janvier, en réponse à le question d’un journaliste désirant savoir pourquoi l’armée israélienne se contentait de frapper les mandataires iraniens et pas directement l’Iran, le Premier ministre israélien a rétorqué : «Qui a dit que nous n’attaquions pas l’Iran ? Nous attaquons l’Iran.»

Le chef du Likoud est revenu sur les objectifs militaires à Gaza et la durée du conflit. «La victoire prendra encore de longs mois, mais nous sommes déterminés à l’obtenir», a-t-il assuré. 

«L’Iran est la tête de la pieuvre, vous voyez les armes tout autour. Tout ce que vous voyez, des Houthis au Hezbollah en passant par le Hamas, l’Iran est derrière», a ajouté Benjamin Netanyahou.

L’Iran est en effet la puissance majeure d’un «axe de la résistance» regroupant une myriade de milices hostiles aux intérêts israéliens et américains dans la région, à l’instar du Hezbollah, du Hamas et d’Ansar Allah au Yémen. Cette alliance regroupe par ailleurs les Hachd el Chaabi en Irak. 

Le Mossad frappé au Kurdistan ?

L’État hébreu et l’Iran maintiennent un rapport de force constant. Si Israël se sent encerclé par les milices affiliées à l’Iran, Téhéran voit d’un mauvais œil la présence du Mossad non loin de ses propres frontières. À ce titre, dans la périphérie d’Erbil, capitale du Kurdistan autonome dans le nord de l’Irak, les Gardiens de la Révolution iraniens ont assuré avoir visé et détruit un «quartier général des espions du régime sioniste [Mossad]», tôt le 16 janvier. Le site visé aurait été utilisé pour «développer des opérations d’espionnage et planifier des actions terroristes dans la région», selon l’Iran, qui estime que l’attaque à Erbil a été menée en représailles aux assassinats récents de plusieurs commandants des Gardiens de la Révolution mais aussi de chefs de «l’axe de résistance». Une revendication contestée par l’Irak.

De surcroît, selon les informations du Centre français de recherche sur le renseignement, l’Azerbaïdjan, proche de l’État hébreu, aurait autorisé le déploiement de plusieurs bureaux du Mossad à l’intérieur de son territoire pour surveiller les activités du voisin iranien. 

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