France

Indignation à droite après le passage à tabac d’un chauffeur de bus en Seine-Saint-Denis

Un conducteur de bus de la RATP a été agressé par une demi-douzaine d'individus, alors qu'il venait d’éviter un enfant qui traversait. La droite s'indigne d'une société qui «s'ensauvage» et demande des «des sanctions exemplaires».

Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux le 4 juillet, un chauffeur de bus se fait pousser, traîner au sol avant de se faire rouer de coups par une demi-douzaine d’individus devant son véhicule et sous le regard médusé des passagers.

Violente agression d'un chauffeur de bus à Paris, la RATP porte plainte (VIDEO)


Violente agression d’un chauffeur de bus à Paris, la RATP porte plainte (VIDEO)

La scène s’est produite la veille, en fin d’après-midi, dans la ville d’Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Selon le Figaro qui cite une source proche du dossier, le chauffeur aurait évité de justesse un enfant qui avait surgit sur la chaussée quelques instants auparavant. Il aurait ensuite repris sa route jusqu’à l’arrêt suivant, où l’attendaient ses agresseurs. 

Laissé inerte à côté du bus, le chauffeur, âgé d’une trentaine d’année, a été pris en charge par sa hiérarchie et conduit à l’hôpital Delafontaine. La police et le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) sont rapidement intervenus, mais les individus avaient déjà pris la fuite. Une enquête a été ouverte et confiée aux enquêteurs du commissariat d’Epinay-sur-Seine.

Dans un communiqué, la RATP tient fait part de «sa grande émotion et de son indignation face à cet acte de violence commis sur l’un de ses agents». «L’entreprise accompagne et soutient l’agent dans toutes ses démarches dont le dépôt de plainte. La RATP condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence inacceptable», a-t-elle précisé.

«L’ensauvagement de certaines zones de notre si beau pays est une sinistre réalité»

L’indignation est également grande dans la sphère politique, comme en témoignent les messages de plusieurs personnalités de droite sur les réseaux sociaux. «Les agressions gratuites sont quotidiennes et notre société s’ensauvage sans que ceux qui nous gouvernent ne soient décidés à faire quelque chose. Que ce soit en matière judiciaire ou d’ordre public, il est urgent d’agir», a ainsi écrit la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale Marine Le Pen.

«Jusqu’à quand ?», s’est de son côté interrogé le président d’honneur de Reconquête Gilbert Collard.

L’ancienne candidate des Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse a exprimé son soutien au chauffeur, jugeant que ces actes ne devaient «pas rester impunis».

«L’ensauvagement de certaines zones de notre si beau pays est une sinistre réalité», a pour sa part déploré la sénatrice LR Valérie Boyer, estimant que le chauffeur aurait pu connaître le même sort que Philippe Monguillot «tabassé à mort par des racailles récidivistes à Bayonne il y a deux ans».

Une réflexion partagée par le députée LR Eric Ciotti, selon qui «des sanctions exemplaires doivent être prises».




«Ensauvagement» : un terme qui fracture la classe politique… jusqu’au sein du gouvernement


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