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Tsahal indique avoir retrouvé «environ 1 500 corps» de combattants du Hamas en Israël

L'armée israélienne a indiqué avoir retrouvé «environ 1 500 corps» de combattants du Hamas en Israël depuis l'attaque lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien à partir de la bande de Gaza. Ce dernier a menacé le 9 octobre au soir d'exécuter les otages civils en représailles aux frappes israéliennes.

Patrouille israélienne dans les environs de Sdérot, à proximité de Gaza.

«Nous combattons des animaux humains» : le ministre israélien de la Défense ordonne un «siège complet» de Gaza

«Environ 1 500 corps de [combattants] du Hamas ont été retrouvés en Israël autour de la bande de Gaza», a déclaré le 10 octobre le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l’armée israélienne. Ces propos témoignent de l’ampleur de l’attaque sans précédent déclenchée samedi 7 octobre contre le sud d’Israël. Jusque-là, l’armée avait parlé d’un millier de combattants palestiniens infiltrés.

Au quatrième jour des hostilités, «l’armée a plus ou moins repris le contrôle de la clôture à la frontière» avec Gaza «mais des infiltrations peuvent encore arriver », a ajouté le colonel Hecht.

Néanmoins, « nous savons que depuis [le début de] la nuit dernière, personne n’est entré» en Israël à partir de Gaza, a-t-il ajouté. Tsahal a par ailleurs «presque terminé» l’évacuation des 24 localités proches de la frontière dont elle a décidé d’éloigner les habitants.

Le Hamas menace d’exécuter les otages

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a ordonné le 9 octobre un «siège complet» de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, au troisième jour de l’offensive surprise et massive lancée par le mouvement islamiste palestinien. Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé», a-t-il déclaré dans un message vidéo en hébreu.  «Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence», a ajouté le ministre.

Le Hamas a menacé le soir même, d’exécuter des otages en réaction aux frappes israéliennes qui se multiplient sur la bande de Gaza. «Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l’exécution d’un des otages civils (…). L’ennemi ne comprend pas le langage humanitaire et éthique, donc nous allons leur parler un langage qu’ils comprennent», a-t-il menacé dans un communiqué. Près de 150 personnes ont été enlevées en Israël par le Hamas, selon le gouvernement israélien.

Craintes d’une riposte israélienne «indiscriminée»

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde Israël le 9 octobre, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue israélien Isaac Herzog, contre une attaque «indiscriminée» de civils à Gaza et a exhorté les deux parties au respect de l’«éthique» de la guerre. De telles frappes ne feraient qu’accroître «les souffrances et renforcer la spirale de la violence dans la région», a-t-il prévenu dans un communiqué. Le président turc a aussi demandé aux Palestiniens de «cesser de harceler» les Israéliens.

«Tout recours à la force doit être évité, il ne faut pas provoquer la mort de populations civiles, quel que soit leur pays», a déclaré Sergueï Lavrov le 9 octobre lors d’une conférence de presse à Moscou avec Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe. «Nous avons entendu les condamnations de nos partenaires occidentaux contre l’attaque d’Israël, nous espérons qu’ils appelleront aussi à l’arrêt des combats, mais leur position suscite beaucoup de questions», a regretté Sergueï Lavrov.

Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane s’est quant à lui entretenu par téléphone avec le président palestinien Mahmoud Abbas, et lui a notamment affirmé qu’il travaillait à empêcher «une expansion» du conflit, a rapporté le 10 octobre l’agence de presse officielle saoudienne.

Lavrov : «Le problème palestinien ne peut plus être laissé de côté»

 

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