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De nouveaux appels à la grève pour «peser sur les négociations» chez GRDF et Enedis

Des appels à la grève ont été lancés pour les prochains jours chez GRDF et Enedis. A la manœuvre, certains syndicats sont en désaccord face aux propositions de revalorisations salariales émanant de leurs directions respectives.

Selon des informations rapportées ce 1er novembre par l’AFP, les négociations coincent chez GRDF (distribution du gaz), où la CGT appelle à une journée de grève le 2 novembre, en marge d’une nouvelle réunion de négociation, alors que chez le gestionnaire du réseau de distribution électrique Enedis, une intersyndicale CGT/CFE-CGC/CFDT/FO appelle à une journée de grève 3 novembre.

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Ces annonces surviennent deux semaines après la signature d’un accord de branche dans le secteur de l’énergie, engageant les entreprises concernées à négocier des mesures internes pour compenser l’inflation, comme récemment chez EDF où un accord a permis de mettre un terme à des arrêts de travail dans les centrales nucléaires.

«Afin de peser sur les négociations, tous mobilisés le 3 novembre», clame l’intersyndicale d’Enedis dans un tract. La CGT, premier syndicat, réclame 4,6% d’augmentation pour tous au titre de 2022 et 2,3% en 2023, ainsi que des mesures complémentaires pour les bas salaires et des mesures individuelles.

La direction d’Enedis a fait savoir à l’AFP qu’elle avait présenté une première proposition comprenant 2,3% d’augmentation pour tous les salariés, en plus de l’augmentation du salaire de branche, plus des mesures individuelles, le tout représentant «un budget global d’augmentation des salaires de 7%».

«Une clause de revoyure à mi-année a également été proposée si l’inflation s’avérait supérieure à la prévision», a-t-elle ajouté.

Les salariés de la distribution : «les parents pauvres» des négociations salariales ?

Chez GRDF, seule la CGT, première organisation syndicale de l’entreprise (46,58% lors des dernières élections), appelle à la grève : «On a récupéré quelque chose, mais ce n’est pas suffisant», a déclaré Sébastien Raya, délégué syndical central CGT, en référence à deux séances de négociations avec la direction, les 25 et 27 octobre.

Selon lui, GRDF a proposé de «rajouter 2,3%» d’augmentation des salaires à l’accord de branche alors que l’organisation syndicale réclame 4,6%. Contactée par l’AFP, la direction de GRDF n’était pas joignable dans l’immédiat.

Pour Sébastien Raya, les salariés de la distribution, que ce soit à Enedis ou à GRDF, sont «les parents pauvres» de ces négociations salariales, par rapport aux salariés de GRT-Gaz (réseau de transport de gaz) ou des centrales nucléaires, qui ont obtenu gain de cause, compte tenu de la menace que leurs grèves faisaient peser sur l’approvisionnement énergétique de l’Hexagone cet hiver.




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