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France : une vidéo de décapitation a circulé dans plusieurs lycées de la région parisienne

Dans la soirée du 20 au 21 mars, une vidéo de décapitation ainsi qu'un message menaçant de faire exploser un établissement de la région parisienne a circulé dans plusieurs lycées. Le ministère de l'Éducation propose un «accompagnement psychologique» pour les enfants et adultes ayant pu voir ces images «choquantes».

Des menaces d’attentat terroriste et une vidéo de décapitation ont été envoyées à plusieurs lycées de la région parisienne, notamment via les espaces numériques de travail de ces établissements, a-t-on appris ce 21 mars de source policière. Le ministère de l’Éducation a de son côté proposé un «accompagnement psychologique» pour les enfants et adultes ayant pu voir ces images «choquantes».

Un message annonçant un attentat à l’explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, dans la soirée du 20 mars et dans la nuit du 20 au 21 mars, selon une source policière. «Demain, jeudi 21 mars, entre 11h et 15h, je ferai exploser l’établissement tout entier. Je décapiterai tous vos corps de kouffars pour servir Allah le tout-puissant», ont reçu les élèves sur leur boîte mail, comme l’indique un article de CNews qui précise que l’auteur dit agir au nom de l’État islamique.

Une vingtaine d’établissements concernés

«Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d’un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes», a précisé la source policière.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’Éducation nationale évoque «une vingtaine d’établissements concernés en Île-de-France», avec des «menaces et apologie/provocation au terrorisme», soit «plusieurs infractions graves».

La région Île-de-France a annoncé avoir déposé plainte au cyber-parquet de Paris, évoquant des «menaces d’attentat islamiste». La présidente de la région, Valérie Pécresse (droite), a dénoncé «des faits d’une extrême gravité».

L’espace numérique de travail (ENT) d’Île-de-France, la plus peuplée des régions françaises, a été suspendu. «Des services d’enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs» et l’«on condamne évidemment ces menaces graves», ajoute le ministère, qui «propose un accompagnement psychologique à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes».

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