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«Maltraitance sociale», «boulet», «déni» : l’opposition éreinte le programme d’Emmanuel Macron

Alors qu'Emmanuel Macron a présenté son programme le 17 mars, les oppositions n'ont pas tardé à le fustiger. De Jean-Luc Mélenchon à Eric Zemmour, les différents candidats à la présidentielle ont dénoncé le projet présidentiel.

Lors d’une longue conférence de presse à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) devant 320 journalistes, Emmanuel Macron a détaillé son programme pour la présidentielle de 2022 le 17 mars. Un discours qui n’a, sans surprise, pas convaincu l’opposition.

«Emmanuel Macron reste dans le boulet sur l’autorité, le pouvoir d’achat et la dette. Sur le reste : beaucoup de contrefaçons ! Mais qui peut croire que Macron candidat aura le courage de faire le contraire de Macron Président ? Son bilan, c’est son boulet», a ainsi réagi dans un tweet la candidate Les Républicains Valérie Pécresse.

«Emmanuel Macron vient d’avouer que Valérie Pécresse était bien la candidate cachée du macronisme», a de son côté ironisé Eric Zemmour après que l’actuel président a dit ne pas exclure la présence de responsables politiques de droite, dont Valérie Pécresse, dans un futur gouvernement en cas de victoire.

«Il avait déjà promis de revivifier la démocratie, il n’a tenu aucune de ses promesses dans ce domaine», a pour sa part dénoncé Marine Le Pen.

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), constate : «85 milliards d’euros de déficit commercial, 6 millions d’inscrits au Pôle emploi, 82% de hausse des violences sexuelles, liberté d’aller et venir entravée…» «Macron a tout raté», ajoute-t-il. «Si quelqu’un te trompe une fois, honte à lui, si quelqu’un te trompe deux fois, honte à toi !», conclut le souverainiste.

La gauche vent debout également contre le projet d’Emmanuel Macron

A gauche, les critiques ont essentiellement porté sur le volet social. Pour le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, «le projet Macron, c’est la maltraitance sociale généralisée. Et la destruction des services publics fondamentaux. Une politique datée des années folles du libéralisme».

«Macron promet cinq ans de malheur en plus pour le monde du travail. Cinq ans de réformes antipopulaires. Cinq ans de services publics encore plus dégradés», a affirmé le communiste Fabien Roussel.

Le député socialiste (PS) Boris Vallaud, proche d’Anne Hidalgo, a décrit le «projet Macron», contestant notamment la promesse d’Emmanuel Macron d’obliger les allocataires du RSA à effectuer 15 à 20 heures de travail par semaine : «Le top 50 des idées de droite ! Valérie Pécresse va-t-elle toucher des droits d’auteur ? Mais qui Nicolas Sarkozy va-t-il soutenir ?»

«15-20h de travail par semaine pour le RSA. En plus de la retraite à 65 ans, Macron veut inventer le travail à 7€ de l’heure ! Encore moins que le Smic !», appuie la candidate de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud.

«Plus de 2h15 de direct à la télé ce jour pour présenter un programme sans imagination, tout en continuité ultra-libérale comme réactionnaire. Question : combien de temps pour présenter notre programme anticapitaliste pour les luttes ?», interroge lui le candidat du Nouveau parti anticapitaliste Philippe Poutou.




#PasDeDébatPasDeMandat : gauche et droite dénoncent la campagne présidentielle


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