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Visite sous tension d’Emmanuel Macron dans les Hautes-Alpes (VIDEOS)

Des manifestants se sont rassemblés à l'occasion de la venue ce 30 mars du président de la République pour présenter son plan de gestion de l'eau à Savines-le-Lac, dans les Hautes-Alpes, les forces de l'ordre étant présentes en nombre.

Quelques dizaines de manifestants ont pris position ce 30 mars à l’entrée de Savines-le-Lac (Hautes-Alpes), sur les rives du lac de Serre-Ponçon, où le président de la République Emmanuel Macron doit présenter un plan destiné à améliorer la gestion de l’eau à la mi-journée. Cette sortie du chef de l’Etat sur le terrain, après l’annulation de la venue de Charles III et de plusieurs déplacements en raison d’un contexte de vive contestation de la réforme des retraites, n’a pas échappé aux opposants.

Un «comité d’accueil» syndical très remonté était ainsi présent, rapporte TF1, malgré l’interdiction des manifestations sur la voie publique sur le territoire de Serre-Ponçon décidée par la préfecture des Hautes-Alpes. Une cinquantaine de manifestants arborant des drapeaux syndicaux ou de la Confédération paysanne ont été bloqués à l’entrée de la commune par les gendarmes, avant que l’atmosphère ne se tende et qu’ils ne soient repoussés hors de la route, à la sortie du pont de Savines-le-Lac, relate l’AFP.

Evoquant pour sa part une centaine de participants, BFM TV a relaté des tensions avec les forces de l’ordre à l’occasion du passage d’un cortège d’élus. Un représentant de la CGT a fustigé au micro de la chaîne d’information en continu une «provocation» du président de la République, quelques jours après les violences des manifestations de Sainte-Soline. «On ne veut pas travailler deux ans de plus», a-t-il lancé, accusant le chef de l’Etat de «semer la violence partout où il va», y opposant le calme des manifestants.

Selon le reporter de RMC Martin Cadoret, les manifestants ont été «littéralement cachés» sur un parking, à l’entrée de la commune de Savines-le-Lac.

Les forces de l’ordre ont interpellé deux des protestataires présents peu avant l’arrivée du président de la République pour «outrage et rébellion», détaille La Provence, qui a filmé des vidéos des deux interpellations. 

Si la dixième journée d’action contre la réforme, organisée le 28 mars par l’intersyndicale, a été moins fournie que la précédente, la contestation se poursuit à travers le pays, qu’il s’agisse de grèves ou de rassemblements. Selon un sondage BVA pour RTL publié le 27 mars, la cote de popularité d’Emmanuel Macron s’est effondrée de 6 points en mars par rapport à février, avec seulement 28% d’opinions positives. Il s’agit du plus bas niveau atteint par le chef de l’Etat dans ce baromètre depuis novembre 2018, au tout début de la crise des Gilets jaunes.

Selon un sondage, 70% des Français estiment qu’Emmanuel Macron n’est pas un bon président

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