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Transgenre refusé chez un gynécologue : des féministes soutiennent le médecin

Après une polémique concernant un gynécologue ayant refusé d’ausculter une femme transgenre, deux féministes, Dora Moutot et Marguerite Stern, ont pris position en faveur du médecin qui subit des attaques d’associations et de militants LGBT.

Dans une tribune publiée ce 14 septembre dans Le Figaro, deux militantes féministes ont apporté leur soutien au gynécologue de Pau ayant refusé au mois d’août de recevoir un homme se déclarant femme, assurant ne pas avoir les «compétences nécessaires» pour s’occuper de ce patient. Accusé de transphobie, la polémique a pris de l’ampleur quand des associations LGBT s’en sont prises au médecin, relayant notamment son nom sur internet.

Dans leur tribune, l’ancienne Femen Marguerite Stern et l’ancienne rédactrice en chef adjointe du site Konbini Dora Moutot estiment que les «hommes transféminins (dits “femmes trans”)» qui «gardent leurs pénis […] n’ont rien à faire chez un gynécologue car ces médecins ne sont pas formés pour soigner un pénis ou une prostate».

«Les hommes transféminins n’auront jamais leurs règles»

«Les hommes transféminins n’auront jamais leurs règles. Jamais de ménopause. Jamais de problématique autour de la grossesse ou de la contraception. Jamais à devoir subir un avortement ou un examen du col de l’utérus. Jamais d’endométriose», insistent-elles. Quant aux hommes qui ont opté pour une ablation de leurs organes génitaux, «la réalité d’une telle opération est que l’entaille créée n’a rien à voir avec un vagin», soulignent les deux militantes.

Les deux signataires de la tribune affirment que «c’est aux andrologues et urologues de se former pour prendre en charge les mutilations génitales masculines» et que c’est aux endocrinologues qui prescrivent des traitements hormonaux à ces hommes d’assurer eux-mêmes le suivi des patients.

Les dérives étasuniennes en ligne de mire

Les deux féministes dénoncent le comportement des «militants transgenristes» dans le «monde occidental» qui pour elles constituent un «projet» visant à adapter les espaces réservés aux femmes pour les trans. Et d’énumérer : «Gynécologie, sports féminins, prisons pour femmes.»

Dora Moutot et Marguerite Stern évoquent le risque de se retrouver dans la situation de l’Etat américain de Californie où des enfants peuvent être retirés aux parents qui «refusent d’affirmer le délire trans de leur enfant».

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